La réponse est simple et vaut pour toutes les catégories de véhicule : pour pouvoir tracter, le véhicule tracteur, quel qu’il soit (voiture, moto, quad, trike, etc.), doit être autorisé à le faire.
Pour le savoir, il suffit de regarder la carte grise du véhicule.
La case PTRA (carte grise avant 2004), ou "F.3" (certificat d’immatriculation depuis 2004) indique le poids que peut faire l’attelage (c’est à dire, poids du véhicule tracteur chargé + poids de la remorque chargée). Attention, ce n’est pas le poids que le véhicule tracteur est autorisé à tirer.
Si elle n’est pas renseignée, cela signifie que le véhicule n’a pas été homologué pour pouvoir tracter.
Il semblerait que seul le side-car Zeus soit homologué pour pouvoir tracter une remorque.
Le cas échéant, l’article R312-2 du code de la route interdit de faire circuler un ensemble de véhicules, un véhicule articulé ou un train double, dont le poids total roulant réel dépasse le poids total roulant autorisé inscrit sur le certificat d’immatriculation du véhicule tracteur, et quand celui-ci est égal à zéro, vous comprenez que ce texte vous interdit de tracter quoi que ce soit…
Il conviendra également de respecter d’autres prescriptions souvent ignorées :
Une moto, un quadricycle, ou un tricycle, avec ou sans remorque, ne peut faire plus de 4 mètres de longueur (R312-11 du code de la route) ni plus de 2 mètres de largeur (R312-10 du code de la route.
La moto (quadricycle ou tricycle) ne pourra tracter que 50% de son poids à vide (R312-3 du code de la route)
Les remorques tractées par une moto, un quadricycle, ou un tricycle dont le PTAC dépasse 80 kg doivent être équipées de frein (R315-1 du code de la route).
A l’heure du départ – ou avant l’achat de la remorque – vérifiez que votre moto (ou trike) peut tracter, et si c’est le cas, n’oubliez pas de déclarer l’adjonction de la remorque à votre assureur pour être couvert en cas d’accident.
Quant à la possibilité d’utiliser une remorques moto dans les autres pays de l’Union Européenne, consultez cet article
Article rédigé avec Eric Marot, responsable classification à l’Assurance Mutuelle Des Motards.