Tout le monde a compris que nous ne voulions pas du CT. Mais nombreux sont ceux qui ne savent pas pourquoi ! Les militants de la FFMC, savent pourquoi c’est injuste. Le grand public, lui, croit que nous voulons un privilège, alors même que l’usage du 2RM bénéficie à tous !
Ce que nous devons faire, c’est continuer à expliquer pourquoi nous n’en voulons pas, pourquoi il est inutile, pourquoi le boycott fonctionne (la plupart des contrôles effectués le sont par des motards contraints et forcés par un changement de carte grise), et laisser les centres de CT moto faire faillite. Nous boycottons le CT, nous appelons à témoigner contre, nous avons déposé des recours qui feront leur chemin, et nous reviendrons à la charge dès que nous aurons un gouvernement et donc un ministre des Transports…
D’ici là, le plus important c’est d’expliquer pourquoi le deux-roues motorisé est un mode de transport qu’il faudrait encourager pour améliorer l’offre de mobilité partout en France, notamment dans le contexte de la mise en place des voies réservées aux transports publics et au covoiturage (Grenoble, Lille, Lyon, Strasbourg, Paris, etc.). Cette antienne de la "moto-solution" est également reprise au niveau européen.
Les ZFE se sont écrasées sur le mur de la réalité des déplacements de millions de français qui n’ont pas tous les moyens de changer de bagnole… En conséquence, repoussées d’année en année depuis dix ans, ce n’est pas avant 2027 que les premiers contrôles pourraient avoir lieu.
Plaider pour la préservation de la moto, alternative « bas carbone » et « zéro bouchons » à la voiture pour les transports du quotidien, c’est lutter à la fois contre le CT, contre les interdictions de circuler (ZFE, voies réservées), contre le stationnement payant : c’est ce qui doit nous occuper à présent.
Concernant le CT
Le CT moto est entré en vigueur le 15 avril dernier, malgré des années de travail acharné de la FFMC depuis 2007 pour le rejeter.
Il s’agit d’un décret et d’un arrêté pris sous l’injonction du conseil d’état.
L’assemblée national ET le Sénat en 2012, s’étaient pourtant tous les deux exprimés contre.
Nous appelons à le boycotter et avons lancé un guide du boycotteur, et appelons à boycotter les centres de contrôle qui font le CT moto.
Nous poursuivons le combat avec les recours déposés devant le Conseil d’Etat. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre antenne départementale de la FFMC pour plus d’informations.
Pour participer à la manifestation ou aider à l’organisation de ce week-end de manifestations contre le CT et pour la « moto-solution » les 21-22 septembre prochain, n’hésitez pas à adhérer à la FFMC, ou à contacter votre antenne départementale.
Les points de rassemblement seront communiqués la semaine prochaine.
Le contrôle technique : une mesure inutile et coûteuse
La FFMC lutte depuis 2007 contre ce projet sans aucun fondement en termes de sécurité routière. « Il y a bien mieux à faire pour améliorer la sécurité et les performances environnementales des deux-roues motorisés » dénonce la FFMC, à l’heure ou les nids de poule font office de ralentisseurs pour les collectivités territoriales qui n’ont plus les moyens de reboucher les premiers, et s’évitent ainsi de construire les deuxièmes.