Retour sur les manifestations du 21-22 Septembre 2024

Ce week-end des 21 et 22 septembre 2024, la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) a mobilisé les motards à travers toute la France pour exprimer leur opposition au contrôle technique des deux-roues motorisés (CT2RM) et pour promouvoir la Moto-Solution : la moto est une solution pratique, économique et écologique pour la mobilité du quotidien, comme pour les longs trajets estivaux. Les militants dénoncent une taxe déguisée et inefficace, rappelant que seulement 0,3 % des accidents sont liés à l’état des motos. Le combat contre le CT2RM est un marathon qui se poursuit...

Ce week-end du 21 et 22 septembre 2024, la Fédération Française des Motards en Colère a organisé près de 40 manifestations aux quatre coins de l’hexagone. Le message de cette manifestation ? Non au CT, oui à la Moto Solution ! Étant coutumiers du fait, la FFMC et ses antennes ont pu assurer ces manifestations dans la bonne ambiance, la bienveillance et dans le partage de ses valeurs qui sont la solidarité et la défense de la Moto-Solution. Ces manifestations étaient, également l’occasion de fédérer les luttes face aux ZFE, aux stationnements payants et pour la légalisation de la circulation inter-files en plus de celle contre le CT2RM.

Les militants FFMC ont su se mobiliser contre les actions motophobes et la taxe déguisée du CT2RM. La sécurité des motards et la volonté de réduire le cas d’accidents sont les raisons affichées pour justifier la mise en place de ce contrôle technique. Alors que nous savons pertinemment que 0,3 % des accidents sont dus à l’état de la moto.

75 € pour un simple contrôle qui correspond à ce qu’un motard apprend lors du passage de permis, c’est ridicule. En outre, une analyse couteuse, ne dépassant pas les quinze minutes et réalisée par des contrôleurs incompétents. Pour résumer, le CT2RM est une arnaque, un frein à la Moto-Solution.
Globalement, l’État et le lobby des réseaux de contrôleurs techniques renoncent à l’amélioration de la mobilité (gain de temps, fluidification du trafic…) ; à l’empreinte carbone individuelle (émission de CO2 divisée par deux ou trois), à l’espace de stationnement disponible (multiplié par quatre)....

Après 6 mois de CT2RM et 500 000 visites, nous pouvons affirmer que la FFMC avait vu juste. Les motards ne vont au contrôle technique que contraints et forcés par une demande de carte grise lors de la revente du véhicule, Le taux de contrevisite des motos est moitié moindre que celui des voitures, confirmant que les conducteurs de 2RM sont attentifs et consciencieux.
En observant les résultats, le manque d’entretien ou le mauvais état technique des motos n’est pas facteur d’accident significatif. Selon les scientifiques, l’étude Motorcycle Accident In Depth Study (M.A.I.D.S) l’état du véhicule n’est en cause que dans 0,3 % des accidents, alors que les réseaux du controle technique annonçaient 8%, et un taux de contre visite de 12 % tout en omettant que leur résultat comprend les voiturettes sans permis.

Les 21 et 22 septembre, les motards en colère ont montré qu’ils restaient mobilisés , et fait passer le message au grand public ainsi qu’aux médias. La FFMC continuera à le faire, car comme pour les ZFE, le stationnement payant ... ce sont des combats de longue haleine. Nous continuons à appeler à boycotter le CT2RM afin de montrer aux centres de contrôle qu’il est sans intérêt pour eux, aussi. Surtout à l’approche du 15 juillet 2025 qui verra la fin de leurs agréments provisoires, et probablement la nécessité d’investir dans davantage d’appareils de contrôle.

Nous invitons aussi les motards à nous apporter leurs témoignages sur le contrôle technique pour tous ceux qui auraient été obligés de le faire.

Nous profitons de cette action terrain pour rappeler que tous les arguments pour la moto-solution sont à retrouver à travers le livre blanc de la CSIAM qui est complet et exhaustif.