En revanche, pour l’État français, il s’avère plus compliqué de rejeter « tout court » le principe d’un CT moto, comme pour la Belgique, dans la même situation que la France, et pour Finlande, Pays-Bas et Irlande qui ont pourtant dès 2017 annoncé leur volonté de ne pas le mettre en œuvre. La France a pourtant bien présenté à l’Europe les mesures de sécurité routière prises entre 2016 et 2020, avec l’aide de la FFMC ! Mais l’EU considère que les mesures de sécurité routière ne sont pas orientées vers les usagers de 2RM d’une part, et ne concernent pas l’entièreté de ces usagers d’autre part, comme c’est par exemple le cas chez nous pour la réforme du permis A, qui ne concerne bien entendu que les nouveaux permis dons n’a pas d’influence sur la majorité des usagers de 2RM !
La France est donc dans une impasse, car sa tentative pour échapper à ce contrôle technique se heurte au fait que l’EU lui imposerait des « astreintes » (comprenez forte amende en centaines de millions d’euros) aux pays qui ne mettraient pas en place un CT moto comme exigé par la directive européenne.
Deux options se profilent :
une, radicale, de refus, qui aurait pour qualité de rester fidèles à nos convictions.
l’autre possibilité pourrait être de constater qu’une mise en place d’un CT moto devrait se faire dans les conditions les moins contraignantes possibles et donc participer à des négociations avec les services de l’État.
Que ce soit dans nos actions et nos communications, ou dans nos échanges avec l’État, notre choix est bien entendu de rester sur nos positions de refus catégorique d’un CT moto qui n’a aucun intérêt pour la sécurité !
Par conséquent, nous travaillons à la mise en œuvre de tous les recours possibles pour contrer cette directive européenne : restez à l’écoute !