Forte de cette mobilisation, la FFMC a été reçue une semaine plus tard par Clément Beaune ministre des Transports, en compagnie de la FFM et a pu ainsi réaffirmer son opposition au contrôle technique (CT).
Le ministre, qui avait pourtant signé l’abrogation du contrôle technique déclare être désormais contraint par ladécision du Conseil d’Etat de l’instaurer. C’est un recul par rapport à la parole du président qui avait suspendu le décret en 2021. Clément Beaune, qui se dit convaincu de l’inutilité du CT, donne la sensation de ne pas vouloir se battre contre le CT et de se soumettre à sa mise en place.
Il évoque un contrôle allégé avec 4 fois moins d’opérations que le contrôle technique auto. Il suggère également un rythme d’inspection allégé par rapport au décret du 9 août 2021, soit 5-3-3 au lieu de 4-2-2.
Il confirme l’engagement de la validation des mesures alternatives concernant l’homologation du boîtier e85 et la possibilité pour les motos de bénéficier des primes à la conversion.
Le ministre estime que toute autre alternative sera systématiquement retoquée par le Conseil d’État. Tout texte proposant des mesures alternatives sera bien entendu attaqué par les mêmes associations qui ont déjà attaqué le décret d’abrogation. Quant à l’enquête publique demandée par le Conseil d’Etat, elle a été qualifiée de formalité administrative et n’a pas semblé représenter une piste de travail étudiée sérieusement.
Au final, chacun étant resté campé sur ses positions, il nous paraît clair que la mobilisation de tous les motard(e)s devra se poursuivre, au-delà nous envisageons d’appeler à la désobéissance civile contre ce CT annoncé.
D’ici là, restez à l’écoute et surtout bonne année...