Désignée "grande cause nationale" en 2000, la sécurité routière n’échappe pas, comme bien d’autres grandes causes, à la tendance "low cost" (bas prix) que véhicule l’ubérisation de la profession d’enseignant de la conduite. Cette ubérisation se soucie bien davantage de profit immédiat que de qualité et de bien-être social. Ainsi, la FFMC et l’AFDM avaient déjà soutenu début 2015 le CNPA et l’intersyndicale des enseignants de la conduitecontre le projet de loi Macron, qui allait à l’encontre d’une formation fondée sur l’échange et l’analyse des comportements à risque.
Fin 2018, Emmanuel Macron devenu Président continuait sur le même thème en proclamant qu’il faudrait "drastiquement baisser le prix du permis. En parallèle se développait une très grosse plate-forme de passage de permis en ligne, Ornikar. Soit une application pratique de ce que nous dénonçons en commun comme une mauvaise économie qui se fait au détriment de la qualité de l’enseignement de la conduite.
Dernièrement, le CNPA Éducation et sécurité routière et l’UNEDIC ont saisi le tribunal de commerce de Paris le 12 septembre 2019 contre Ornikar aux motifs de concurrence déloyale pour non-respect de la réglementation applicable et publicité mensongère, comme vous pouvez le lire dans le communiqué de presse ci-dessous.