Le 21 mars, le ministre de l’Intérieur a reçu les associations dîtes de « sécurité routière ». N’étant pas considérée comme telle malgré ses trente années d’actions et son expertise reconnues pour améliorer la sécurité des usagers casqués, la Fédération Française des Motards en Colère n’a évidemment pas été invitée… mais les motards ont été ciblés, comme d’habitude !
Ça suffit ! En annonçant toujours plus de répression, en feignant d’ignorer les travaux en cours au sein de la concertation nationale sur le deux-roues motorisés (2RM) à laquelle la FFMC participe activement, en se montrant aux côtés d’associations qui ont fait de la criminalisation des conducteurs leur fond de commerce, le nouveau ministre de l’Intérieur Claude Guéant est à côté de la plaque ! Comme ses prédécesseurs, il choisit d’appliquer la manière forte en mettant les conducteurs sous une pression policière et judiciaire de plus en plus intolérable sans pour autant obtenir de résultats puisqu’il paraît que les bilans de sécurité routière ne sont pas bons.
Sur le terrain, les forces de l’ordre menées aux quotas de PV à dresser à l’encontre des usagers à cyclomoteur, à scooter et à moto multiplient les verbalisations abusives. Les points de permis sautent pour des motifs mineurs sans rapport avec les risques routiers réels, et alors que nos propositions concrètes pour améliorer notre sécurité ne sont toujours pas prises en compte…
Quand la mortalité routière baisse, on nous dit que c’est grâce aux radars et quand elle ne baisse plus, on nous dit que c’est parce qu’il n’y a pas assez de radars…
Au final, seuls comptent la culture du chiffre et les effets d’annonces de politiciens en campagne, gaz à fond pour leur réélection.
Ça suffit ! Si Claude Guéant cherche la confrontation, il va l’avoir. Le 26 mars prochain, les antennes FFMC de la région parisienne organiseront des rassemblements… d’autres formes d’actions sont d’ores et déjà programmées sur l’ensemble du territoire.
Monsieur Guéant ne veut pas nous écouter, mais il va nous entendre.