Parce que …

Comment nos interlocuteurs justifient-ils aujourd’hui cet état de fait ? Ils nous ont présenté avec difficulté et après de nombreuses relances des arguments dont la minceur ne semblait pas les convaincre eux-mêmes. Morceaux choisis :

1. Le stress des automobilistes, les excès de vitesse et la remontée de file :

Nous compatissons aux problèmes de stress rencontrés par les automobilistes car nous les partageons. Afin de limiter ce stress, nous souhaitons que la route devienne un espace de partage et de respect pour tous les usagers. Les motards sont tenus aux mêmes règles de circulation que les voitures, c’est à dire une limite de 70km/h. Les nombreux contrôles prévus dans le tunnel seront dissuasifs. Par ailleurs, la régulation de la circulation prévue dans le tunnel évitera la création d’embouteillages. La remontée de file n’aura donc pas lieu de se pratiquer.

2. Oui mais plus tard :

M. Henri MASSE, Directeur de la défense de la sécurité routière au ministère de l’intérieur, nous a assuré en juin 2006 qu’un bilan allait être fait sur les première années d’exploitation en vue d’ouvrir le tunnel aux motocyclettes. Cependant, si ce bilan repose sur des données d’où sont exclus les deux-roues motorisés, comment tirer une quelconque conclusion ? Nous lui conseillons d’assurer la précision de ses données dès maintenant, en ouvrant le tunnel aux motos !

3. Debout sur les cale-pieds ?!

Ceci n’est pas un canular. Cette question a fait l’objet d’un débat lors de la rencontre des représentants de notre antenne des Yvelines avec ceux de la Commission interministérielle présidée par M. Pierre FARRAN, Ingénieur général des ponts et chaussées. Un motard debout sur ses cale-pieds risquerait de dépasser les 2m de hauteur maximale autorisée. La réponse est qu’un motard ne se met pas debout sur ses cale-pieds quand il roule, pas davantage qu’un automobiliste ne va regarder l’horizon par son toit ouvrant. En effet, les bras sont trop courts pour exécuter ces figures tout en tenant un guidon ou un volant…

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