Le Conseil National de Sécurité routière donne de la voix et emboîte le pas à la communication officielle de MM. De Robien et Sarkozy. Dans un communiqué de presse paru le 3/12/2003, le CNSR se félicite de l’installation des radars automatiques et appelle le gouvernement à poursuivre sa politique répressive.
Le CNSR a été créé en 2001 par le gouvernement Jospin dans le but d’analyser de manière indépendante la politique de sécurité routière de l’État.
La FFMC, alors sollicitée en tant qu’association représentative des usagers motards, a participé aux débats.
En cette fin d’année 2003, elle s’inquiète de l’orientation prise par cet organisme consultatif et rejette fermement sa prise de position validant le contrôle sanction automatisé.
Dès lors, elle tient à se démarquer de la position du CNSR favorable aux radars automatiques.
A l’arrivée de l’actuelle majorité, le CNSR a été mis en sommeil de juillet 2002 à avril 2003 : en plein débat sur la politique de sécurité routière !
Depuis, il a été réactivé et cautionne sans réserve la politique gouvernementale.
Le CNSR doit être indépendant, il doit participer à l’évaluation et à l’orientation de la politique de sécurité routière le plus objectivement possible, afin que la sécurité s’améliore sur les routes.