Un simple petit arrêté publié le 17 décembre… à la veille de Noël !
Les radars automatiques ne sont pas seulement un gigantesque tiroir caisse, ils sont aussi des instruments de vol organisé des permis de conduire.
En effet, lorsqu’un véhicule est flashé par un radar automatique, cela entraîne :
- La lecture automatique de la plaque d’immatriculation,
- Le traitement automatique de l’envoi de la contravention,
- Le retrait automatique des points du titulaire de la carte grise,
...et quid du reste, notamment de la suspension administrative du permis.
La présomption automatique de culpabilité devient la loi !
Pour rendre le système encore plus pervers, et en totale contradiction avec les principes fondamentaux du droit français, un arrêté du 17 décembre 2003 prévoit l’interconnexion entre le fichier du système contrôle automatisé et le fichier du système national des permis de conduire.
La FFMC proteste contre ces méthodes et appelle les usagers de la route à réagir en refusant :
- la mise en cause de la présomption d’innocence ;
- le croisement des fichiers informatiques et l’accumulation des images car ces pratiques portent atteinte à la vie privée des citoyens.
Ce ne sont pas les radars automatiques qui font baisser le nombre de tués, c’est la prise de conscience des usagers et un début de changement des comportements grâce notamment à la sensibilisation aux questions de sécurité routière.
La FFMC demande une nouvelle fois que la politique de sécurité routière soit basée sur la sensibilisation et le continuum éducatif dès le plus jeune âge et non exclusivement sur la répression.
Comité de défense « droits et libertés »