La FFMC dénonce la mise en place des radars automatiques.
La politique de sécurité routière ne doit pas être basée sur des pièges mais sur la formation et la responsabilisation des conducteurs.
Les radars automatiques ne sont qu’un allié efficace et docile du fisc.
A 85 000 euros pièces, 1000 prévus dans les 18 mois à venir, ce n’est pas moins de 85 millions d’euros qui vont être dépensés pour piéger le contrevenant sur des routes aussi peu dangereuses qu’elles sont rentables fiscalement !
En ces temps d’abandon de la qualité du service public routier, cette somme pourrait être utilisée à combler les carences officiellement reconnues de l’Etat dans l’entretien des routes.
Contrairement à la pensée unique, sécuritaire et libérale, l’insécurité routière ne se réglera pas à coups de radars et de sanctions.
Comment éduquer l’usager contrevenant sans pédagogie de la pratique, ni pédagogie de la sanction ? Or, l’automatisation informatique (Sanction directement envoyée sans le passage au tribunal) ne fait que créer une taxe supplémentaire, sans possibilité d’explications devant un juge. Qu’en pensent les magistrats ?
Selon la FFMC, ceci constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux.
La FFMC dénonce l’utilisation de la route comme laboratoire des politiques gouvernementales de contrôle des individus. Elle réaffirme son attachement aux libertés individuelles et dénonce la surveillance vidéo de ces radars numériques, ou tout autre gadget sécuritaire permettant de connaître le positionnement des citoyens à un moment donné (Boite noire, Gps obligatoire,...)
La FFMC invite les motards à la rejoindre dans son combat et à interpeller les candidats aux prochaines élections cantonales et régionales sur ces questions fondamentales.
Mobilisons nous contre le Big Brother de Picsou ..
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