La FFMC lutte contre le contrôle technique des deux roues motorisés (CT2RM) par des moyens légaux, elle argumente, elle discute, et utilise les moyens de la démocratie pour convaincre.
Ainsi, en France, l’Assemblée nationale et le Sénat s’étaient exprimés en 2012 contre l’obligation du contrôle technique, et en 2014, le Parlement Européen avait permis aux Etats membres de déroger au contrôle technique, normalisé dans sa directive 2014-45. L’Union Européenne donnait ainsi jusqu’à 2022 pour introduire des alternatives plus propices à améliorer la sécurité et la performance environnementale des deux roues motorisés.
La FFMC constate que le lobbying forcené des multinationales du contrôle technique, les atermoiements du gouvernement français sur ce dossier depuis 2015, et la décision du Conseil d’Etat d’enjoindre au gouvernement actuel de mettre en place le CT2RM ont provoqué un vif ressentiment parmi de nombreux utilisateurs de 2RM. Mais elle ne cautionnera en rien les attaques aux biens et aux personnes. La FFMC agit légalement, en faisant des manifestations encadrées et déclarées, sans violence.
Elle continuera de lutter contre le contrôle technique des 2RM, cette contrainte inutile et coûteuse (moins de 0.4% des accidents sont causés par une défaillance technique du véhicule) qui prétend résoudre les problèmes d’insécurité routière en masquant la forêt des routes en mauvais état (30% des facteurs d’accident) et des comportements inadaptés (80% des facteurs d’accident) . Elle a introduit plusieurs recours et lancé une campagne de boycott des centres de contrôle technique et condamne ces actes de violence.