Lorsque nous nous déplaçons à pied, à vélo ou en utilisant les transports en commun, tous les problèmes disparaissent comme par magie. C’est comme un détergent pour nettoyer les rues de nos villes, l’air et tout ce que vous pouvez imaginer. Nous n’avons rien contre la marche, le vélo ou les transports en commun, nous le pratiquons nous-mêmes quand cela nous convient. Mais penser que tous les problèmes de mobilité urbaine puissent être résolus ainsi n’est pas très réaliste.
Tout d’abord, la marche et le vélo conviennent aux distances modérées. Le citoyen moyen ne marchera pas ou ne fera pas de vélo pendant plus d’une demi-heure. Cela signifie environ deux kilomètres à pied ou sept kilomètres à vélo dans un environnement urbain, sans trop de feux, de circulation ni de carrefours encombrés. Cela vous semble peu ? Essayez vous-même, vous serez surpris.
Les transports en commun sont également intéressants, que ce soit pour des distances plus courtes ou plus longues, à condition que les lignes et les arrêts se trouvent là où vous en avez besoin. Tant que vous vous déplacez d’un endroit à un autre dans une ville, c’est très probablement le cas. Vous ne pouvez qu’espérer qu’il n’y ait pas trop de correspondances et de temps d’attente entre eux.
Tout devient très différent lorsque votre destination ou votre point de départ n’est pas en ville. Vous devez soudainement faire face à de plus longues distances, en manque de lignes et d’arrêts de bus, tram, métro ou train. Vous serez confrontés à des « solutions » multimodales presque impossibles, des lignes de transport en commun qui prennent de longs détours, avec de nombreuses correspondances, parfois longues.
C’est à ce moment-là que vous ressentez le besoin d’une solution personnalisée, comme une voiture ou un deux-roues motorisé. Les voitures sont très gênantes en ville. Comme nous le savons tous : elles sont trop nombreuses, elles prennent trop de place sur la route, y stationnent et tous ces moteurs qui tournent au ralenti dans les bouchons sont très néfastes pour la qualité de l’air.
Les motos ne font pas partie du problème, elles font partie de la solution et doivent être traitées de cette façon !
Reste alors le deux-roues motorisé ! En ville, cyclomoteurs, vélos électriques ou motocyclettes et scooters sont très pratiques. Pour les longues distances, la moto ou le scooter sont les solutions optimales. Nous l’avons prouvé en 2014 et en 2017 avec nos tests de mobilité. Presque chaque fois que nos testeurs prenaient un trajet de banlieusard typique avec une voiture, une moto, un cyclomoteur, un vélo ou avec les transports en commun, la moto était le moyen le plus rapide de se rendre en ville. Les transports publics n’étaient pas du tout à la hauteur. Pour les trajets quotidiens, un scooter ou une moto électrique consomme moins d’énergie que les transports en commun et finit par polluer moins.
C’est pourquoi nous nous opposons à ce mantra « marche, vélo, transport en commun ». Il est tout simplement faux que la solution se limita à ces trois modes de mobilité. Les motos ne font pas partie du problème, elles font partie de la solution et doivent être traitées de cette façon !