Enfin ! Depuis le temps que la FFMC défend l’idée que plus de deux-roues dans le trafic, c’est moins de congestion, moins de pollution, un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) vient conforter scientifiquement cette affirmation. Notons au passage que ce rapport a été commandé par les Ministère de la santé et Ministère de l’écologie (Cf p.208 du rapport), ce qui écarte d’emblée tout soupçon de favoritisme envers les 2-3 roues motorisés !
L’ANSES a pour cette étude commencé comme il se doit par un "état des lieux de la pollution de l’air ambiant par les particules et par le trafic routier" : d’où viennent les polluants, qui les produit, quand, comment, etc. La suite du rapport décrit trois scénarii d’évolution de la qualité de l’air avec des effets positifs croissants :
Scénario 1 : Généralisation du filtre à particules sur les voitures
Scénario 2 : Technologies alternatives (électrification massive)
Scénario 3 : Ambition Air
L’annexe 6, page 44, que vous trouverez ci-dessous, présente la synthèse de l’impact des scénarii.
Le scénario le plus ambitieux, préconisé par l’ANSES, dénommé Ambition Air, recommande une croissance de +50% du trafic 2-roues essence et électrique. De façon plus détaillée, la recommandation est une réduction du trafic -25 % des voitures particulières, -20% des
véhicules utilitaires légers et camions, compensée par +75%
du trafic bus Diesel et électriques, et +50% du trafic deux-roues (essence et électrique) !
Certes, il ne s’agit toujours que de faire une transition vers des mobilités plus douces, et à terme vers la neutralité, et pas que carbone d’ailleurs ! N’empêche, la reconnaissance par la communauté scientifique des avantages des deux roues dans le trafic urbain, que défendent la FFMC, aux côtés de la FEMA et des autres associations d’usagers de deux-trois roues motorisés d’Europe, peut constituer un pas important dans nos dialogues avec les pouvoirs publics. Enfin...