Dès lundi 16 mars, en anticipation du confinement, la fédération nationale avait mis en place le télétravail pour ses cinq salariés, dont quatre basés à Montreuil, et une à Caen.
Les lignes de téléphone ont été redirigées vers les lignes personnelles des employés, chacun embarquant sur disque, clés, serveurs, etc... ses principaux fichiers de travail.
Depuis nous faisons encore plus que d’habitude un grand usage du téléphone et des réunions téléphoniques, et de documents partagés sur Internet...
La vie continue
Sur le papier, pour le staff de la FFMC habitué à communiquer « à distance » avec le réseau des antennes départementales, ça ne change finalement pas grand-chose. « C’est même une opportunité pour faire avancer des dossiers de fond qui n’ont jamais la grâce d’être prioritaire en temps normal » se console Eric Thiollier. Il avait présenté lors du séminaire d’automne de la FFMC une évolution du système d’information de la FFMC qui peut enfin se déployer.
« Du fait de la « mise en pause » de la planète , nous sommes moins sollicités » souligne Didier Renoux, chargé de communication. Ça laisse plus de temps pour travailler sur le rapport d’activité pour l’Assemblée générale ». Elle toujours prévue (sous réserves des incertitudes du moment), fin mai.
« Du temps ? Pas pour tout le monde » , remarque Vanessa, en charge de la trésorerie et des adhésions à Caen. Elle reçoit beaucoup d’appels des militants des antennes qui profitent de leur confinement pour mettre à jour leur compta, ou se former sur les applications en ligne de la FFMC.
Ces applications en ligne permettent aux antennes départementales de la fédération de gérer leur compta, adhérents, sessions de sensibilisation à la sécurité routière, etc... Elles tombent à point nommé. « De ce point de vue, l’organisation de la FFMC est assez résiliente » se réjouit Eric.
Ce sont plutôt les petits emmerdements qui gênent : trouver ses marques, comprendre le classement des emails sur une interface nouvelle, réorganiser ses fichiers, ...
« On a accès à la plupart des ressources sur le web, les rapports de l’ONISR, les projets de loi de l’Assemblée nationale mais tout prend plus de temps », s’agace Marc Bertrand, chargé de mission sécurité routière à la FFMC.
On s’habitue aussi aux babillages d’Eliott , un an , posé sur les genoux d’Aurélie, notre secrétaire en chef, pendant les réunions téléphoniques. Voyons le bon côté : Son compagnon est également coordinateur de la FFMC de l’Essonne. Graphiste de profession, Manu apporte ainsi une aide précieuse aux projets FFMC et comme il est confiné avec elle, on l’a sous la main. Et aussi pour garder Elliott !
Incertitudes
Au final ce qui complique le plus les choses, c’est l’incertitude : Jusqu’à quand le confinement va-t-il durer ? L’assemblée générale pourra-t-elle avoir lieu ? « Pour chaque chose, on est obligé de prévoir un plan B, voire un plan C. Par exemple l’opération "Nids de poule" qui devait être lancée à Pâques a vu son calendrier totalement revu » souligne Didier.
Plus que jamais, nous devrons faire preuve d’adaptabilité, mais sans perdre le nord. La boussole de la FFMC c’est la solidarité, et c’est bien dans ces moments que nous pouvons et devons la mettre en œuvre. Ca tombe bien, on est équipés !