Le 30 avril, dans le but de dénoncer les infrastructures dangereuses ou meurtrières (rails non doublés sur la RN20, entrées de l’aglomération de Jouy le potier, trous qui se multiplient sur les chaussées, etc.) et pour rendre hommage aux mortards tués dans ces "rails d’insécurité", la FFMC 45 a organisé une manifestation au départ d’Orléans, faisant le tour des points noirs.
Plus de 80 motards ont répondu à l’appel. Ce nombre est un peu au dessous de nos espérances, mais le cortège des présents a su se faire remarquer à grands bruits de moteurs et de klaxons !
Après lecture de la lettre ouverte au préfet du Loiret par Loïc (c’était un peu long, mais il avait plein de choses a dire !) et la lecture de la réponse du préfet du Loiret (c’était très court, vu qu’il n’a pas daigné répondre !), le cortège s’est dirigé vers le pont Joffre pour une minute de silence à la mémoire de David. Puis les motards se sont alignés sur le pont, sur la ligne continue séparant les voies, formant ainsi un séparateur tant réclamé par la FFMC.
Depuis plus de deux ans, la FFMC45 réclame que les rails sur la RN20, à Olivet, soient doublés. Le premier mai 2003, deux motards sont morts dans ces rails... Ces morts auraient-ils éveillés la conscience des pouvoirs publics ? EN VAIN ! Les rails restent tels qu’ils sont malgré les appels, les manifestations et le danger mortel que représentent les rails non doublés.
Le cortège a donc roulé jusqu’au niveau de l’accident, our une nouvelle minute de silence et un nouveau coup de gueule contre les pouvoirs publics dont l’incompétence tue, comme il a été écrit sur les rails non doublés à ce niveau.
Le tour des points noirs s’est terminé par une apothéose... un "casque d’âne" MotoMag qui risque d’être doubler pour le maire de Jouy le Potier, si ce dernier ne revoit pas sérieusement sa politique concernant la sécurité routière ! Le cortège s’est faufilé entre les bacs à fleurs et les pieux aiguisés jusqu’à la sortie du village, à grand bruit, pour sensibiliser tout ce petit monde !
Nous avons eu le privilège de nous entretenir avec un riverain et néanmoins représentant local, qui a avoué à demis mots que l’installation en cours n’était probablement pas la meilleure solution et que la décision avait été prise pratiquement sans concertation... On respire alors à l’idée de se dire que seul le maire mérite son casque d’âne et que les autres élus locaux en ont un peu plus (... sous le casque, le lecteur aura compris !)