80 km/h : tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de sécurité routière.
L’objectif unique de la sécurité routière doit être d’éviter les accidents. En ce sens, nous ne pouvons que partager le souci annoncé de nos gouvernants de « sauver des vies ». Mais pour parvenir à ce but, il faut faire en sorte d’éviter les accidents et non d’éventuellement en réduire les conséquences !
La FFMC considère que toute mesure qui ne vise pas à la prévention n’est pas une mesure de sécurité routière. Depuis presque 40 ans, la FFMC propose, met en place et démontre l’efficacité de mesures qui seules peuvent corriger les comportements inadaptés et les défauts d’infrastructure vecteurs d’accidents ou d’aggravation de leurs conséquences.
La très forte mobilisation contre cette mesure est la plus importante depuis des années.
Nombre de sénateurs, de députés, d’élus, d’associations d’usagers ont manifesté leur refus de cette politique de sécurité routière que symbolise la mesure d’abaissement de la vitesse à 80 km/h. La mobilisation des usagers eux-mêmes contre ces mesures décidées unilatéralement est d’une importance qui en dit long sur l’exaspération des usagers contre cette façon de les considérer comme des irresponsables !
Le Premier ministre n’écoute ni le CNSR, ni les élus, ni le peuple.
Campé sur sa position annoncée fin 2017 soit avant l’annonce des mesures du CISR du 9 janvier dernier, le Premier ministre, probablement très mal conseillé en matière de sécurité routière, argue de « courage politique » et ne tient aucun compte ni des travaux du CNSR, ni des avis des Français, qu’ils soient représentés par leurs élus ou les associations qui défendent leurs droits d’usagers de la route.
Appel à mobilisation nationale
La FFMC, forte de son expertise en matière de sécurité routière et de la valeur de ses propositions, appelle les usagers de la route à exprimer leur refus de cette politique de sécurité routière. La FFMC appelle également au soutien des automobilistes à travers l’association partenaire 40 Millions d’automobilistes.
La concertation nous est refusée, aussi bien aux élus, sénateurs, députés, présidents de conseils départementaux, maires, qu’à nous citoyens et usagers de la route ? Nous allons continuer de manifester notre colère contre ce refus de dialogue démocratique.