La FFMC ne se contente pas de demander l’annulation de la mesure d’allumage des feux de croisement automobiles de jour. Elle fait, comme à son habitude, des propositions constructives pour améliorer la visibilité des véhicules et la sécurité.
Favoriser la technologie d’allumage automatique des feux en fonction des conditions de visibilité
La plupart des nouvelles voitures intègrent maintenant en série l’allumage automatique des feux de croisement en cas de faible luminosité. Cette innovation technique permet d’automatiser l’allumage des feux de croisement en cas de passage dans un tunnel, dans un sous-bois particulièrement sombre, à l’aube ou au crépuscule, et en cas de conditions météorologiques défavorables.
Ce système, parfaitement conforme au code de la route, ne génère pas de sur-consommation inutile, et donc aucune pollution supplémentaire, et ne met pas en danger les usagers les plus fragiles, puisque les feux s’allument uniquement lorsque les conditions l’imposent.
Améliorer la sensibilisation des conducteurs et la formation
Communiquer sur l’importance de la vue au volant
Il y a plusieurs années, la sécurité routière avait lancé une campagne de grande envergure : bien voir, être vu.
Elle rappelait à tous les usagers de la route l’importance d’avoir des feux en bon état (vérifier son éclairage, par exemple), mais aussi d’être bien vu par les autres, en maintenant les surfaces réfléchissantes le plus propre possible.
Cette campagne de communication devrait être renouvelée.
Améliorer la formation des conducteurs afin que le code de la route soit appliqué
Notamment en ce qui concerne l’allumage des feux de croisement et l’utilisation des indicateurs de changement de direction et des rétroviseurs. Cela suppose un contrôle de la formation dispensée par les établissements d’enseignement de la conduite.
Améliorer la vue de tous les usagers
Dans une étude récente, l’association nationale pour l’amélioration de la vue (ASNAV) notait que un minimum de 700.000 conducteurs "seraient mieux avisés de ne jamais s’asseoir à la place du conducteur" !
Certes, les conducteurs sont supposés posséder une acuité visuelle minimale. Le seuil était autrefois fixé à 8/10 et une loi de 1997 l’a abaissé à 5/10. Cette baisse de la vision minimale requise devait s’accompagner d’examens obligatoires des conducteurs, leur demandant de prouver que leurs yeux avaient bien les performances demandées. En pratique, ces examens n’ont jamais existé sauf pour certains professionnels de la route.
Il est donc nécessaire de mettre en place ces examens.
Améliorer la visibilité des véhicules de gabarit réduit
Rendre obligatoire l’allumage des feux de croisement des deux-roues motorisés de cylindrées inférieure ou égale à 125 cm3 (motos légères, cyclomoteurs, scooters)