A partir du 10 janvier 2014, le Francilien en transit sur le périph’ devra désormais, sous la surveillance de seize cabines radars automatiques, respecter la nouvelle limitation de vitesse à 70 km/h… enfin, quand il n’y a pas de « bouchons » sur cette voie empruntée quotidiennement par près de 1,4 million d’usagers se déplaçant en réalité à 37 km/h de moyenne lors des pérégrinations domicile-travail cinq jours sur sept.
Quel que soit le débat pour savoir si cette limitation de vitesse est réaliste, excessive ou nécessaire, elle n’est que le prélude à d’autres abaissements de vitesses à venir. Dès lors, ce 70 km/h ne serait que l’étape vers le 50 km/h et peut-être moins encore. Il suffit de consulter le programme électoral de l’actuelle première adjointe au Maire de Paris et candidate à sa succession : dans ses projets, le périph’ a vocation de devenir une sorte de voie « conviviale » accessibles aux « modes doux »… ceux qui ne sont pas d’accord ne peuvent donc être que des brutes insensibles aux enjeux en faveur de l’environnement pour les générations futures !
Pourquoi pas, après tout ? Mais le problème est que l’équipe municipale aux manettes de la capitale depuis une décennie n’a eu de cesse d’embrouiller la circulation parisienne en créant des embouteillages durables dans le but avoué de dégoûter les usagers invités à se limiter à des transports en commun déjà saturés.
En attendant, les édiles parisiens préfèrent continuer à culpabiliser et à contraindre les usagers qui n’ont pas l’embarras du choix… ils n’ont que le choix de l’embarras.
Bonne année quand même !