Le bilan de l’accidentalité 2013 est le meilleur enregistré depuis 1948, avec -11 % des tués sur nos routes par rapport à 2012. Sans surprise, cette baisse profite plus aux occupants de véhicules carrossés (-14 % pour les véhicules de tourisme) que pour les usagers les plus vulnérables.
Avec 3 250 personnes décédées sur les routes françaises en 2013, soit 11% de tués en moins qu’en 2012, le bilan de la sécurité routière est le meilleur jamais enregistré, dans un contexte de baisse régulière depuis quarante ans.
Les automobilistes enregistrent -14% de leur mortalité routière, mais cette baisse est moins forte pour les usagers vulnérables : -8% chez les cyclistes, -7% pour les piétons et -3% pour les deux-roues motorisés à partir de 125 cm3. Le facteur principal de la mortalité routière est donc bien la vulnérabilité des victimes d’accidents… on meurt plus à pied, à vélo et à moto qu’attaché dans un véhicule carrossé.
Ce bilan 2013 de la Sécurité routière confirme donc ce que répète la FFMC depuis trois décennies : la surenchère sécuritaire et réglementaire mise en œuvre depuis maintenant une quinzaine d’année n’est pas l’unique solution à long terme.
Pour des routes encore plus sûres, il faudra travailler davantage sur la conception d’infrastructures routières enfin adaptées aux usagers vulnérables, à la prévention des accidents et à la formation à un vrai partage de la route, avec des usagers convaincus et non contraints par d’éternelles menaces de punition.
C’est ce que fait la FFMC qui rappelle ses propositions pour l’amélioration de la sécurité des cyclomotoristes, scootéristes et motocyclistes dans son Manifeste, en demandant aux responsables politiques et aux fonctionnaires ministériels de ne plus tergiverser davantage pour nous aider à les mettre en œuvre.