Le préjugé perdure depuis vingt ans : « si les motards se tuent, c’est parce qu’ils roulent trop vite ».
L’amalgame fait entre vitesse et puissance est pourtant totalement erroné.
Les chiffres le confirment : le nombre de motards tués en France est encore bien supérieur à celui d’autres pays européens qui n’imposent pourtant aucune limitation de puissance.
Le rapport publié en 1997 par le TNO (équivalent néerlandais de l’INRETS) est venu corroborer cette évidence en établissant clairement qu’il n’y a aucun lien entre la puissance des motos et l’accidentologie des motards.
A l’inverse, aucun autre rapport, aucune statistique ni aucune autre espèce d’étude a pu démontrer une corrélation entre ces deux facteurs.