A la veille de la période estivale, nous étions restés sur une déception puisque le Parlement européen avait finalement loupé une occasion de tuer une bonne fois pour toutes le projet d’extension aux 2RM de la réglementation européenne sur le contrôle technique.
Nous suivrons à présent avec la plus grande attention le « trilogue » qui va maintenant s’instaurer entre la Commission européenne, le Conseil des ministres et le Parlement européen. Les trois institutions, en net désaccord quant au sort des 2RM dans ce projet de réglementation, doivent trouver un consensus. La FEMA n’a pas relâché ses efforts, en prenant dès cet été des contacts informels avec les représentants des États membres, ceux de la Lituanie qui assurent actuellement la présidence du Conseil, et ceux du Parlement pour s’assurer de la bonne compréhension de nos arguments permettent de mieux les défendre.
Côté français, grâce au travail mené conjointement par la fédération nationale et les militants des antennes départementales FFMC, nous bénéficions de solides alliés. Rappelons que le Parlement français s’est prononcé contre ce projet de réglementation européenne, tout comme une grande partie de nos députés européens.
Alors que le trilogue devrait s’ouvrir sous peu, la FEMA publie une note sur son site internet (en anglais ici ) qu’elle a fait parvenir à l’ensemble des parties prenantes aux discussions prochaines. Elle y démonte point par point les études sur lesquelles la Commission Européenne a fondé son projet de réglementation et avance d’autres études, indépendantes aux résultats diamétralement opposés.
La conclusion est que suivant que les commanditaires de l’étude sont, ou non, intéressés à rendre le contrôle obligatoire, les résultats sont différents. Etonnant ? Pas vraiment…
Par ailleurs, la FEMA démontre l’absence de corrélation entre l’amélioration de l’accidentalité des 2RM dans les pays de l’Union Européenne et l’existence d’un contrôle technique périodique.