- Manifestation à Paris, le 8 février 2015
Dans la perspective du projet consacré au « Grand Paris » (extension de la capitale aux limites actuelles de l’A 86), certaines communautés d’agglomérations de la petite couronne parisienne pourraient à leur tour adopter ce plan de restriction de circulation. De tels projets concernent aussi d’autres grandes villes de province.
Non à la mise à la casse de véhicules en bon état !
Sous prétexte d’écologie, des milliers de véhicules en parfait état de fonctionner risquent donc de partir à la casse, au seul bénéfice de l’industrie automobile pour qui ce plan soit disant sensé protéger l’environnement va surtout permettre de relancer les ventes de voitures neuves, à défaut de relancer les emplois puisque les autos sont désormais fabriquées dans des pays à bas-coût. Bonjour l’écologie !
Sous prétexte d’écologie, des centaines de milliers de salariés, d’étudiants, d’apprentis, de retraités, de demandeurs d’emploi, tous dans l’obligation de se déplacer, sans autre alternative à l’usage d’un véhicule motorisé, vont donc être contraint d’acheter une voiture ou un deux-roues neuf ou très récent dans les cinq années à venir.
La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) dénonce ce plan de ségrégation spatiale qui, sous prétexte de réduire la pollution à Paris intra-muros, va engendrer de plus grandes difficultés pour les habitants des zones éloignées des centres-villes.
La FFMC rappelle que l’usage d’un deux-roues motorisé est une alternative aux congestions urbaines génératrices de pollution. Une moto dans le trafic, c’est une voiture de moins dans le trafic, c’est moins d’embouteillage et ça, c’est bon aussi pour les automobilistes !
Un conducteur sur son deux-roues, c’est un usager de moins dans les transports en commun qui sont saturés aux heures de pointe !
La FFMC appelle les usagers de toutes les régions à se mobiliser contre ce projet de restriction qui ne résoudra pas les causes de la pollution atmosphérique dans Paris, accentuera les clivages entre les habitants de la capitale et ceux de la banlieue, et s’étendra dans les autres villes de France si il devait être définitivement adopté.
Vous avez jusqu’au 22 mars pour signer la pétition, 1er tour des élections départementales. A sa clôture, elle sera remise au premier ministre.