Restrictions de circulation pour les véhicules anciens, réduction des vitesses, hausse du coût des stationnements : à Paris, la guerre à la circulation des véhicules motorisés est déclarée depuis longtemps. La baisse à 50km/h de la vitesse maximale autorisée sur le périphérique est un nouvel exemple de ce que la ville de Paris n’en a pas fini avec les véhicules motorisés.
Pourtant une tribu d’irréductibles gaulois résiste et pointe les limites des cette marche vers l’immobilité :
Une dégradation de la fluidité du trafic
Une augmentation des embouteillages
Des impacts négatifs sur l’économie locale
La remise en cause possible de la circulation interfile
L’absence de concertation avec les utilisateurs de cette voirie d’intérêt national qu’est le périphérique parisien.
Un arbitrage difficile ?
Le ministre des Transports, et la région Ile de France, tout en contestant la pertinence de la baisse de la vitesse maximale autorisée sur le périphérique, ont abandonné les conducteurs aux mains d’Anne Hidalgo qui ne peuvent désormais compter que sur eux même. C’est l’objet du recours collectif présenté ici :
https://ripostejuridique.fr/action-en-cours/limitation-vitesse-peripherique-paris/
Il s’agit d’un recours collectif simplifié ou chaque citoyen concerné peut contribuer au recours porté par un cabinet d’avocats spécialisé, à un prix serré : 12 € par personne (60 € pour les associations).
Jean Marc Belotti, coordinateur de la FFMC Paris Petite Couronne explique : « La mairie de Paris a pris pour habitude de décider de façon unilatérale au détriment des habitants de banlieue, qui n’ont ni les moyens ni le privilège de pouvoir résider dans la ville la plus chère de France. 80 % des usagers du périphérique sont des banlieusards. S’ils sont obligés de prendre leur véhicule parce qu’ils n’ont pas le même confort d’accès aux transports en commun que les résidents de la capitale, tant pis pour eux. Cette situation, qui perdure depuis des années, n’est pas acceptable. »
On le présente avec humour dans une petite vidéo verticale :