Comment organiser une intervention dans votre établissement ?

Le public concerné

Tout jeune scolarisé à partir de la classe de 5ème : collège, lycée, CFA, université.

Pas que les scootéristes  : nos interventions ne sont pas limités au deux-roues motorisé puisqu’il s’agit du partage de la route entre tous les usagers, y compris les utilisateurs de trottinettes ou autres, mais aussi les futurs automobilistes qu’ils sont probablement.

Le public indirect  : à travers les jeunes, ce sont aussi les enseignants et les parents qui sont touchés.

Les thèmes que nous abordons

Le programme des interventions n’est pas fixé à l’avance, il dépend des situations et des questions des participants. Le plus souvent, nous parlons de…

Équipement  : choisir un casque, bien le porter, quand le changer mais aussi les gants, les vêtements et chaussures adaptés...

Code de la route : rappel si besoin des principales règles et panneaux, les priorités... Cela peut compléter (sans les remplacer) les formations ASSR obligatoires.

Limites perceptives : connaître les failles de la vue chez soi et les autres pour mieux s’en méfier et optimiser la prise d’information.

Limites physiologiques : Le temps de réaction est incompressible, le réaliser aide à comprendre l’importance des distances de sécurité et d’éviter les distracteurs (téléphone, alcool...).

Limites cognitives : notre cerveau nous joue des tours qui expliquent bien des accidents. Les connaître permet d’éviter certaines situations à risque.

Véhicules  : qu’il s’agisse de scooter, de trottinettes ou autres, on peut parler des questions de bruit, de débridage, de permis et d’assurance…

Nos principes pédagogiques

Respect et écoute : nous créons une atmosphère de confiance, insistant que nous ne sommes ni policiers, ni professeurs, ni même payés pour être là, juste désireux de partager pour aider.

Maïeutique et classe participative : notre but n’est pas un cours magistral, mais de faire émerger le savoir collectif et que les participants déduisent les conclusions.

La démonstration plutôt que l’explication : à travers des mises en situation, des ateliers concrets, la manipulation d’équipements réels, nous donnons corps à ces thèmes parfois abstraits.

Utilisation de supports positifs : Nous ne montrons pas d’images ou de vidéos choquantes, préférant les campagnes faisant réfléchir et surtout nos échanges directs.

Ce qu’ERJ n’est PAS

Un substitut à l’ASSR : nos interventions peuvent compléter mais PAS remplacer les formations officielles et obligatoires à l’Attestation Scolaire de Sécurité Routière.

Un cours de code de la route : nous pouvons répondre à certaines questions, mais notre rôle n’est PAS celui d’une école de conduite, nous avons nos propres domaines.

Une formation à la conduite : nous ne proposons PAS d’activités pratiques avec les véhicules - tout se fait en théorie, dans la salle de classe.

Du prosélytisme pour la moto : nous ne cherchons PAS à convertir les jeunes au deux-roues, mais à sécuriser TOUS leurs déplacements.

Classes concernées

Idéalement, nous recevons les classes en demi-groupe d’une quinzaine d’élèves à la fois, mais une classe entière est possible aussi.

L’idéal : classes de 4ème et 3ème. C’est le public directement concerné par l’agrément. Les 5ème sont possibles mais un peu jeunes pour bien appréhender les concepts.

• Les lycéens, 2nde à terminale : cible d’autant plus appropriée qu’ils commencent souvent à cet âge la conduite accompagnée, voire le permis de conduire.

• Également les apprentis en CFA ou les étudiants.

Durée de l’intervention

L’idéal : 1H45 à 2H par classe. Cela permet d’aborder les différents thèmes sans lasser les élèves, et d’enchaîner plusieurs classes par jour.

• On peut faire plus court : une intervention rentrant sur la durée d’un cours standard de 55 minutes est possible aussi, mais cela limitera ce dont on pourra parler.

• On peut faire plus long : il nous arrive de faire des journées complètes dans le cadre de campus ou avec des ateliers spécialisés, pour approfondir au mieux.

Besoins logistiques

La salle : une simple salle de classe, de préférence avec les tables mises de côté et les chaises en U.

Le matériel : nous n’avons besoin de rien d’autre que le tableau, peut-être un vidéoprojecteur. Nous apportons nos supports qui restent très simples et concrets.

L’encadrement : il est essentiel qu’un enseignant ou autre membre du personnel de l’établissement soit présent pendant l’intervention et conserve la responsabilité de la classe.

Coûts

Les intervenants : tous nos intervenants sont entièrement bénévoles. Le coût de leur formation et le fonctionnement du programme national sont financés sur les fonds propres de la FFMC.

Défraiement : il est d’usage, quand c’est possible, que les intervenants soient invités à la cantine scolaire le midi, et s’ils viennent de loin un remboursement kilométrique peut être bienvenu.

En option : vous pouvez faire distribuer aux jeunes le livret « Rouler n’est pas jouer », dont les tarifs sont disponibles auprès des Éditions de la FFMC. Il arrive que les départements ou les régions financent l’achat en grande quantité de ces livrets. Si vous le souhaitez ou le pouvez, un don à l’antenne ou à la structure nationale sera toujours apprécié ^^.

Vous souhaitez organiser une intervention ?

Prenez contact avec l’antenne de votre département dont vous trouverez la liste ici, ou à défaut celle d’un département voisin. Vous pouvez aussi contacter le secrétariat national de la Fédération pour en savoir plus : 01 48 18 03 20 ou contact@ffmc.fr.