Au lendemain du Bol, remettons les points sur les « i » :
La délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) veut moins de morts en 2RM sur les routes. La FFMC aussi, c’est même sa raison d’être. Mais nos manières de faire sont différentes. Par exemple, et puisque l’autoroute garantit une meilleure sécurité, la FFMC demande sa gratuité pour les Grands Prix ; elle soutient ses antennes qui se battent plusieurs mois et l’obtiennent. La DSCR installe des radars sur ces mêmes autoroutes.
La FFMC accueille les motards sur ses Relais Motards Calmos, elle promeut, lors de ces pauses organisées par ses bénévoles, la conduite apaisée et le partage de la route tandis que pour les Pouvoirs publics, la sécurité des motards n’est garantie que par des contrôles accrus et ciblés envers les deux et trois-roues motorisés.
Nous le disons clairement ici : la FFMC ne cautionne, ni ne soutient, ni n’encourage, ni ne complète, ni ne participe… aux actions « de sécurité routière » mises en place par les pouvoirs publics incluant ou supposant toute forme de répression.
Par contre, lorsque la discussion et la concertation sont ouvertes comme ces dernières années, nous cherchons des solutions communes et parfois, nous pensons les avoir trouvées… Raison pour laquelle la FFMC a signé une Charte avec la DSCR dernièrement et qui concerne la communication autour de ses Relais Motards Calmos. Mais n’inclut en aucun cas nos Relais à aucun dispositif répressif.
En l’attente de pouvoir communiquer précisément sur la fréquentation des Relais Motards Calmos de la FFMC, en l’attente de pouvoir nous féliciter de la gratuité obtenue par nous sur les autoroutes et qui a permis de drainer le flot continu des motards sur des itinéraires sécurisés et ponctués d’aires de repos et animés par nos bénévoles, en l’attente d’organiser les prochains Relais Motards Calmos pour les prochains Grands prix, la FFMC réaffirme ici son indépendance et sa liberté d’actions, privilégiant toujours la formation, l’éducation, l’information, à tout moyen coercitif et répressif.
Elle le réaffirmera le 2 octobre à l’issue du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) si des mesures de cet ordre devaient concerner les motards et elle sera dans la rue le 10 octobre pour défendre les droits des motards.
Le Bureau National de la FFMC