La semaine dernière, le conseil des ministres annonçait le remplacement de Michèle Merli par Jean Luc Nevache au poste de Délégué Interministériel de la Sécurité routière.
Après 3 ans à ce poste, il semble que Michèle Merli paie la cacophonie gouvernementale et la grogne des usagers de la route quant à la politique de Sécurité Routière et au retrait (ou non) des panneaux radars.
Pour la FFMC, Michèle Merli a été une interlocutrice à l’écoute au sein de la Concertation sur les deux-roues motorisés qu’elle a initiée il y a deux ans.
« Les échanges ont parfois été rudes, mais on pouvait discuter et elle entendait ce qu’on lui disait. Elle s’est pourtant retrouvée à porter des décisions politiques coupées des discussions que nous menions avec les fonctionnaires de ses services » indique Eric Thiollier, délégué général de la FFMC qui a participé à la concertation sur le 2RM : « C’est apparu clairement lorsque les ministres annonçaient des mesures en contradiction avec les débats menés au sein des groupes de travail de la concertation ».
Ainsi le contrôle technique des cyclomoteurs, les fameux gilets jaunes, ou encore le fait que les verbalisations de la circulation inter-files redoublaient alors même que les modalités des conditions de légalisation de sa pratique étaient à l’étude.
Jean Luc Nevache, son remplaçant à partir du 15 juillet est, comme elle, issu du corps préfectoral. La FFMC lui souhaite une bonne prise de fonction et devrait être amenée à le rencontrer prochainement.