Baisse de 14,5 % d’usagers en deux-roues motorisés (2RM) décédés sur les routes françaises en 2012 : c’est la catégorie dont la baisse des tués est la plus forte dans un contexte général de décrue de la mortalité routière.
En 2012, tous usagers confondus, 3 645 personnes ont perdu la vie (et 75 636 ont été blessées) dans des accidents de circulation, soit le chiffre le plus bas depuis 1948. Pour la catégorie des deux-roues motorisés (motos, scooters et cyclomoteurs), ce sont encore 848 usagers (650 en 125 cm3 et plus, 198 en cyclomoteur) qui ont perdu la vie, un chiffre qui s’explique par la vulnérabilité corporelle des personnes ayant choisi ce mode de transport.
Ces progrès démontrent pourtant qu’en dépit des risques inhérents à la pratique du 2RM, on peut réduire la mortalité routière, y compris dans un contexte d’augmentation du parc. Ces résultats sont le fruit d’une culture de sécurité routière qui gagne du terrain chez tous les conducteurs et plus particulièrement chez les motocyclistes qui connaissent le prix à payer des erreurs commises sur la route, qu’ils en soient responsables ou pas, contributeurs parfois et victimes toujours. C’est peut-être aussi le signe d’une meilleure prise de conscience par les automobilistes de la fragilité des deux-roues, toujours plus nombreux à circuler avec eux.
Pour progresser encore, la FFMC s’engage au sein du Conseil National de la Sécurité Routière réactivé par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et présidé par Armand Jung, député du Bas-Rhin. Conjointement à tous les acteurs de la sécurité routière, les « motards en colère » apportent leur expertise et leurs propositions. Ils rappellent également que les gisements d’amélioration sur le long terme sont ceux de la formation, du partage de la route, de la responsabilisation des conducteurs et de la prise en compte des spécificités de circulation des 2RM. C’est ce à quoi nous nous employons depuis trois décennies et les résultats sont là.
Retrouvez ci dessous notre note d’analyse du bilan de la sécurité routière 2012.