A l’appel de la Fédération Française des Motards en Colère, les motards manifesteront le week-end du 13 et 14 Mars 2004 dans près de 50 villes de France.
A une semaine des élections régionales, les motards rappelleront aux élus et candidats leurs responsabilités en matière d’insécurité routière.
MM. Sarkozy et De Robien attribuent « l’amélioration » des résultats provisoires de l’accidentologie aux effets de la répression et surtout à la mise en place des radars automatiques.
Affirmer qu’ils ont un lien direct avec la baisse du nombre de tués relève de la démagogie et de la volonté de conditionner les citoyens à cette nouvelle société sous surveillance.
La FFMC refuse cette simplification de la sécurité routière et la culpabilisation des individus par un système, mis en place dans l’urgence, instaurant l’automaticité des sanctions et bafouant, de ce fait, la justice et le droit à la défense.
La mise en œuvre des radars automatiques ne sert que de « pompe à fric » !
Entre 2 et 3 milliards d’Euros de bénéfices par an à partir de 2004. C’est un véritable racket !
Si le projet de loi de décentralisation est voté à l’Assemblée Nationale, le démantèlement des services de l’Etat avec le transfert de la gestion de 20 000 kilomètres de routes nationales aux collectivités locales va conduire à ce que l’entretien des routes dépende des moyens financiers des départements. Ceux-ci n’auront à l’avenir que la solution de les rendre payantes ou de pas les entretenir.
C’est pour ces raisons que la FFMC réclame une autre politique de sécurité routière et appelle l’ensemble des motards à se mobiliser les 13 et 14 mars 2004 :
- Pour une sécurité routière basée sur l’éducation et la formation ;
- Contre une société sous surveillance qui privilégie la répression et néglige la responsabilisation et l’intelligence des individus.