Après l’appel du 18 juin, voici quelques nouvelles de la manifestation de la FFMC 32 à l’occasion de la semaine de sécurité routière.
Pour rappel, l’antenne du Gers boycottait cette année la semaine de sécurité routière, et avait adressée au préfet Conus, préfet du Gers une lettre ouverte expliquant notre position et nos arguments. Cette semaine se plaçait donc, en ce qui nous concerne sur le terrain de la revendication pure et de la lutte contre le CT et les mesures répressives. C’est la raison pour laquelle une manifestation a été programmée samedi 18 septembre, en plein milieu de la semaine SR.
Cependant, le samedi 18 se tenait le congrès des maires dans un petit village Gersois, Ordan Larroque, et par conséquent le préfet ne pouvait pas nous recevoir dans ses bureaux d’autant plus que se déroulaient ce jour là les journées du patrimoine. Qu’à cela ne tienne, les motards peuvent se déplacer et sont donc partis à la rencontre de leur préfet. Ce dernier aurait préféré nous déléguer son directeur de cabinet la veille ce qui a été refusé par la FFMC 32.
Pour l’antenne du Gers le but était simple : perturber grandement le congrès si ce n’est le faire stopper. Il était en effet primordial de faire comprendre que les motards sont vents debout contre cette politique de sécurité routière et surtout contre le CT. Juste pour l’anecdote, l’inter syndicale étaient présente de 8h00 à 9h30. Une matinée animée…
Le congrès des maires comptait parmi ses intervenants Jean Artuis, le président de la commission des finances au Sénat, et par conséquent les forces de l’ordre qui vont avec. Les journaleux avaient aussi répondu présents avec les médias locaux qui se sont intéressé à cette manifestation et une équipe de France 3 sud.
Les motards sont arrivés à 11h00 dans le petit village d’Ordan Larroque et ont clairement fait savoir qu’ils camperaient devant l’entrée attendraient que le préfet sorte et non un quelconque représentant muni d’une délégation de pouvoir. Au bout de 2 heures d’attente les rupteurs et autre klaxons ont rappelé ces officielles à notre présence et fait sortit précipitamment le directeur de cabinet et les services de sécurité. Les micros ne devaient plus être assez puissant dans la salle… il fallait donc calmer les motards.
15 minutes après le préfet est venu à notre rencontre pour écouter débattre sur nos revendications. Ce dernier a été attentif et sensible à l’argument de la complexité du contrôle technique en milieu rural. Il s’est donc engagé à faire remonter à qui de droit nos doléances. La FFMC 32 le re-contactera pour débattre avec lui dans un contexte plus calme et plus serein.
La Fédération Française des Motards en Colère reste plus que jamais mobilisée dans la défense des usagers de 2 roues motorisées et usera de tous les moyens légaux pour se faire entendre
Tous les articles de presse et même une vidéo sur notre site :
www.ffmc32.com