Limiter la vitesse à 70 km/h sur le périphérique parisien, voilà la nouvelle « idée » de la mairie de Paris. Objectif, limiter la pollution… A défaut de purifier l’atmosphère, Delanoë brasse de l’air en voulant nous faire croire qu’il deviendra respirable.
Matin et soir, du lundi au vendredi, le périphérique parisien ressemble à une espèce de parking géant où les véhicules se traînent à une vitesse moyenne de 15 km/h pour les autos et 30 km/h pour les 20% de deux-roues motorisés qui remontent les files, bon gré mal gré.
Les franciliens qui l’empruntent chaque jour au ralenti, sans même pouvoir engager le troisième rapport, ne demanderaient pas mieux que de pouvoir rouler au moins à 70 km/h pour retrouver un peu de cette mobilité dont on nous parle tant et qui se réduit inexorablement. La restriction des voies sur berges (qui permettaient de soulager un peu le périph’ en facilitant la traversée de la capitale) n’arrange par le problème.
La FFMC regrette à nouveau qu’en plein débat sur la mobilité, des questions si importantes pour les usagers ne soient envisagées que sous la forme d’incessants effets d’annonce.