Lundi 23 février 2009, une rencontre consacrée à la présentation d’une charte sur « les nuisances sonores » s’est tenue au Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (Méeddat) en présence de de la secrétaire d’Etat Chantal Jouanno. La FFMC était présente aux côtés de la Fédération française de motocyclisme (FFM), la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM), le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) et la Fédération nationale du commerce et de la réparation du cycle et du motocycle (FNCRM). Cette réunion a permis d’évoquer la question des nuisances sonores attribuées aux deux-roues (2RM) et les moyens d’améliorer la situation actuelle.
Marc Bertrand, chargé de mission sécurité routière à la FFMC a rappelé l’attachement des Motards en colère à une pratique citoyenne du 2RM, préférant le recours à une meilleure formation plutôt que celui de la répression. Il a également souligné que Moto-Magazine a toujours refusé toute publicité pour des échappements non homologués. Luc Forestier (CNPA) et Thierry Archambault (CSIAM), représentant les réparateurs et vendeurs de 2RM, ont précisé que l’acceptation des pots homologués était désormais passé dans les mœurs, notamment à la suite du durcissement de la législation, tant pour les usagers que pour les professionnels. La question récurrente du débridage sauvage des cyclomoteurs a évidemment été évoquée, surtout après l’émission de télé « Enquête exclusive » diffusée la veille sur M6. Tous ont insisté sur le fait que les comportements délictueux étaient minoritaires et relevaient davantage de problèmes de délinquance et de comportement inadaptés. Jacques Bolle, président de la FFM a expliqué pourquoi la limitation à 45 km/h des cyclomoteurs semblait inadaptée, notamment pour s’intégrer plus facilement dans le trafic hors agglomération. Il a également évoqué la problématique des circuits français sur la question des nuisances sonores en mettant en avant les démarches entreprises en matière de formation, d’investissements en matériel et de définition de nouvelles normes.
Se montrant très à l’écoute lors de ces échanges, la secrétaire d’état s’est déclarée favorable à des campagnes de communication mettant en valeur « l’éco-conduite » pour associer la lutte contre le bruit et celle contre les émissions de gaz polluants. Un élargissement de ces questions avec la Direction de la Sécurité et de la circulation routière et le Ministère de l’Intérieur a été envisagé.