Le « comité de défense droit et libertés », mis en place par la FFMC pour s’opposer aux dérives sécuritaires de la politique de sécurité routière, vient d’être reçu par N. Sarkozy.
Le Ministre de l’Intérieur a affirmé qu’il ne reviendrait pas en arrière. Il va développer le contrôle sanction automatique et poursuivre l’installation des 1000 radars automatiques.
La FFMC a affirmé son désaccord avec ce système de mise sous surveillance parce qu’il porte un coup sérieux à la présomption d’innocence, au droit à la défense, et au respect de la vie privée.
Elle a développé ses propositions de mise en place d’un véritable continuum éducatif dès le plus jeune âge et tout au long de la vie des conducteurs ainsi que la nécessaire amélioration des réseaux et infrastructures routiers.
Le Ministre a proposé la création d’un groupe de travail.
La FFMC a souligné que ce groupe devait être consacré aux deux-roues motorisés et associer des représentants des divers ministères dont dépend l’amélioration pérenne de la sécurité routière. L’Equipement, l’Education Nationale, la Recherche, la Jeunesse et les Sports sont concernés.
La FFMC appelle les motards, et au-delà l’ensemble des usagers de la route et acteurs de sécurité routière, à amplifier la mobilisation pour exiger que l’éducation à la sécurité routière et la formation des conducteurs soient développées et le contrôle sanction automatique supprimé.