Le 13 octobre 2021, déjà, la commission européenne avait déjà émis un communiqué de presse présentant une panoplie de mesures visant à faire face à ces hausses, et ainsi soutenir citoyens et entreprises dans cette crise de l’énergie !
Depuis, le conflit en Ukraine n’a fait qu’exacerber ce besoin de soutien des citoyens, dont certains ne vont plus pouvoir se déplacer faute d’alternatives au transport individuel dont l’usage leur est devenu impossible du fait du prix des carburants : ils n’ont plus que le choix entre l’assignation à résidence ou le surendettement ! Bien entendu, les plus défavorisés, ceux dont les moyens les obligent à vivre loin des hypercentres où ils ont pourtant besoin d’accéder pour vivre. Et bien entendu sans alternatives crédibles au transport individuel : ils sont véritablement laissés pour compte. Une situation qui laisse présager les dégâts que va provoquer la mise en œuvre effective des ZFE sur ces catégories sociales... Car ne nous y trompons pas, si les plus défavorisés ne peuvent plus se déplacer donc accéder à leurs lieux de travail, c’est l’ensemble de notre société qui est en grave danger.
L’union des usagers de la route (UUR) dont fait partie la FFMC, demande des mesures d’urgence afin que tous puissent continuer à se déplacer malgré ces spectaculaires hausses de prix. La baisse de 15 centimes promise à partir du 1er avril ne répond que très partiellement à ce besoin !
Parmi les mesures envisageables :
un dispositif spécial durant la crise qui permette de baisser drastiquement les prix à la pompe (dispositif fiscal ou autre).
soutenir les énergies alternatives à l’essence qui ne nécessitent pas un changement de véhicule inaccessible aux plus défavorisés : éthanol E85, GPL, etc...
mettre à contribution l’industrie pétrolière dont les profits sont en développement constant afin qu’elle participe à l’accessibilité aux carburants et dans des coûts raisonnables à toutes les personnes.