Trois mois après les manifs du 18 juin, rien de neuf du côté de nos dirigeants politiques qui s’enferment dans le cafouillage de leur communication (les gilets fluo deviendraient des brassards, mais toujours soumis à amendes et retraits de points, les radars deviennent « pédagogiques », mais coûteront plus de 40 millions d’euros, etc…).
Les motards restent quant à eux mobilisés, et en ont fait à nouveau la démonstration ce week-end, avec près de 50 000 manifestants [1] partout en France.
Jean Luc Nevache, nouveau DISR , que nous avons rencontré le 2sptembre semble désireux de sortir de la situation de blocage, mais sa marge de manœuvre est restreinte.
En effet, depuis que la Sécurité Routière est passée au ministère de l’intérieur, place à la communication et à la mise en scène… en attendant de « bons » chiffres pour les élections présidentielles de 2012 ? Le nombre de tués sur les routes est pourtant à la baisse depuis 40 ans et les chiffres n’ont jamais été autant en amélioration que ceux de 2010, en particulier celui des tués en 2RM : -20.7%.
La FFMC n’a pas vocation à pousser ses militants dans les rues tous les trimestres, et pourtant, malgré 2 années de discussions avec les Pouvoirs Publics, elle a dû s’y résoudre déjà à 3 reprises au cours de l’année 2011.
A l’approche de l’année électorale de 2012, les milliers d’usagers de la route en colère envoient donc un dernier avertissement sans frais aux pouvoirs publics : la Sécurité routière devra se faire avec les citoyens, et non contre eux. La balle est dans le camp du gouvernement…