François Hollande s’est déclaré le « candidat du changement »…
En matière de sécurité routière, l’enjeu est majeur : mettre un terme à dix années d’opposition des usagers, de pénalisation accrue des conducteurs, d’agitation médiatique avec instrumentalisation immédiate des statistiques pour justifier la répression, les mesures autoritaires, inadaptées et bidon (port obligatoire d’un brassard rétro-réfléchissant, taille des plaques d’immatriculation, éthylotest…).
Ce qu’il faut (re-)construire, c’est le partage de la route, le dialogue avec les usagers (dont Nicolas Sarkozy disait qu’il ne fallait pas les écouter) et le rétablissement de l’action publique sur les routes (entretien, péages à revoir et une meilleure prise en compte des deux-roues motorisés dans les projets routiers, interurbains et urbains).
Ce qu’il faut surtout repenser, c’est une délégation de la Sécurité routière qui ne soit plus gérée principalement par le ministère de l’Intérieur et mettre un terme à la politique de punition collective des usagers.
Nous ne partons pas de rien : la FFMC s’investit depuis plus de 30 ans en faveur d’une sécurité routière raisonnable et raisonnée, avec des résultats probants et reconnus de tous…
De son côté, François Hollande s’est beaucoup déplacé en scooter, il est capable de comprendre ce que nous avons à partager pour améliorer les conditions de circulation de tous, ce qu’il nous a d’ailleurs rappelé lors de la campagne électorale, en faisant référence au Manifeste de la FFMC pour la Sécurité routière… il a donc tous les atouts en main pour passer des intentions à l’action.