Le gouvernement a lancé la privatisation des autoroutes.
Pourtant la privatisation, c’est, à coup sûr, un entretien au moindre coût car l’autoroute doit rapporter aux actionnaires de la société qui la possèdent et les dépenses de sécurité sont des charges qui font diminuer d’autant les bénéfices à se partager.
Cela se fera donc au détriment de la sécurité routière avec, au premier chef, les motards ! (Quelle société privée voudra investir dans le doublement de glissières ?)
La privatisation : c’est pour les mêmes raisons et à terme, l’abandon probable des tarifs « motos » et plus encore de la gratuité pour les grands événements moto.
D’ores et déjà, pour ‘optimiser les coûts’, il n’est plus possible de payer autrement que par CB sur certains péages, et les motos paient alors le prix des voitures.
La privatisation : c’est, à coup sûr, des augmentations de tarifs plus importantes et plus fréquentes et l’abandon du réinvestissement dans la construction de nouveaux tronçons. Privatiser revient à priver les usagers de routes sures (4 à 7 fois moins accidentogènes que le reste des réseaux : on ne le dira jamais assez !)
La FFMC appelle ses antennes à réagir en expliquant les résultats de la privatisation car une saisine du Conseil Constitutionnel pourrait permettre de revenir en arrière.