Suite aux positions exprimées par la FFMC quant à la politique de punition collective menée par la Direction de la sécurité routière qui prétend « sauver des vies », M. Philippe nous a écrit pour tenter de nous convaincre encore une fois de l’urgence et de l’indispensabilité de « sa » mesure.
C’est en qualité d’acteurs engagés sur ces questions et forts de 38 années d’expérience dans ce domaine que la FFMC a donc répondu au chef du gouvernement.
Dans son courrier, la FFMC lui rappelle que cette manière d’imposer au peuple et à ses élus que sont les parlementaires cette vision sécuritaire et anxiogène de la route, ne va pas aider à la nécessaire prise en compte des enjeux de sécurité routière par la population.
Pour la FFMC, la sécurité routière doit se construire avec les usagers, par l’adhésion et la confiance et non pas leur être imposée contre eux, avec le recours incessant à des discours menaçants et infantilisants.
La lettre de "non-demande de rendez-vous de la FFMC à Edouard Philippe", la réponse d’Edouard Philippe et la réponse de la FFMC sont consultables ci-dessous :