Manifestation nationale de la FFMC les 30 juin et 1er juillet Non au 80 km/h, une autre sécurité routière est possible !

Alors qu’à partir du 1er juillet, jour des départs en vacances, la France se retrouve bridée à 80 km/h, la Fédération des motards en colère appelle les usagers de la route à manifester à nouveau contre cette nouvelle étape d’une surenchère réglementaire et coercitive qui, sous prétexte de « sauver des vies », éloigne toujours plus les usagers de la route des véritables enjeux de sécurité routière.
Pour la FFMC, il faudrait davantage renforcer l’éducation, les messages de prévention portant sur les distances de sécurité, le danger de la téléphonie en conduisant, l’attention portée aux usagers vulnérables (motos, cyclos, vélos, piétons…), sans oublier l’aménagement des zones à risque.

Six mois après l’annonce unilatérale du premier ministre décidant de limiter le réseau routier secondaire français à la vitesse de 80 km/h à partir d’une conviction « personnelle », la FFMC ne lâche rien dans ses alertes quant à une politique de sécurité routière devenue insupportable pour la grande majorité des usagers de la route.
Pourtant, une autre sécurité routière est possible !
Pour que les usagers de la route acceptent et partagent les enjeux de la sécurité routière, il faut œuvrer avec eux, et non contre eux.
Pour éviter les comportements à risques, il faut un continuum éducatif que la FFMC réclame depuis presque 40 ans.
Pour améliorer la sécurité sur les routes, il faut un réseau routier bien organisé et bien entretenu.
Pour favoriser une meilleure sécurité, il faut faciliter l’accès au réseau le plus sûr : les autoroutes (qui constituent également le réseau le plus rapide…)
Samedi 30 juin et dimanche 1er juillet, des dizaines de départs de manifestations organisées par la FFMC convergeront vers Agen, Amiens, Angoulême, Annecy, Avignon, Bayonne, Belfort, Besançon, Brest, Chambéry, Châteauroux, Dax, Le Mans, Limoges, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Orange, Pau, Poitiers, Rouen, Toulon, Toulouse, Tours, Valence… et bien entendu à Paris, au départ du Château de Vincennes, avec les motards d’Ile-de-France rejoints par les régions voisines.
Le premier ministre Édouard Philippe voulait une mesure de « rupture » ? Il l’a eu la rupture, mais ce sera celle des citoyens, exaspérés d’être encore et toujours traités comme des enfants en bas-âge… alors que ceux qui ont en droit de conduire sont aussi ceux qui sont en âge de voter.