La « méthode Sarkozy » : innocents ou non, tous payeurs.

L’installation des radars automatiques conduit à une multiplication des fausses plaques d’immatriculation. C’est un effet pervers de la répression qui va s’amplifier au fur et à mesure de la mise en place des 1000 prochains !
De plus, la lecture des photos peut être erronée comme l’a montré notamment le désormais célèbre tracteur flashé à 120 km/h.

Il est donc nécessaire que le contrevenant supposé puisse se défendre.
C’est là que la « méthode Sarkozy » fait le plein des caisses de l’Etat et le vide du contingent de points des permis de conduire.

En effet, à réception d’un PV émis à Lille, lieu centralisateur des infractions constatées par les radars automatiques, le propriétaire d’un véhicule, qui s’estime innocent, va légitimement faire la demande de la photo pour prouver sa bonne foi.

Mal lui en prenne car les photos demandées en décembre ne sont toujours pas parvenues !
Et le délai de contestation d’un mois n’est pas interrompu par la demande de la photo.

Dans ces conditions, la malheureuse victime d’une utilisation frauduleuse de son immatriculation ou d’une lecture erronée de sa plaque est alors redevable de l’amende majorée à 375 euros !

Ce système incite à la paranoïa puisqu’il faudra toujours se considérer comme un coupable potentiel et, pour se défendre, soigneusement noter son emploi du temps jour par jour, heure par heure, et de préférence avec témoins à l’appui !

Restera encore au malheureux conducteur à …tenter de se faire rembourser le montant de la consignation de 135 € et de récupérer les points volés sur son permis de conduire.

La présomption d’innocence en prend un sacré coup !

Citoyens, vous êtes tous coupables ! Apprêtez-vous à prouver le contraire !
Merci Monsieur Sarkozy.

La FFMC alerte tous les usagers de la route.
C’est pourquoi elle a mis en place son « comité de défense droits et libertés » (*).
Celui-ci dénoncera régulièrement tous les coups bas portés par les pouvoirs publics aux principes fondamentaux du droit et aux libertés.

(*) Contacts membres du comité :
Frédéric Brozdziak (06 81 38 37 63) ,
Lévêque Nadia (06 14 31 22 52),
Membres du Bureau National de la FFMC

Marc Adrian, (06 22 72 32 21),
Sébastien Dufour (06 22 04 79 20),
Avocats au Barreau de Paris.